Hier, en allant récupérer MademoiselleMinuscule à l'école un peu en avance, je suis arrivée dans la salle de classe au moment ou les gentilles dames déballaient le goûter de ces chers petits... J'ai donc pu observer les victuailles. J'ai remarqué que tous avaient au menu une gourde de compote, un biscuit, et...une mini brique de jus. La nôtre a toujours une gourde de compote (home-made la compote, et réutilisable, la gourde, merci Squiz https://www.squiz.co/ ), une gourde de yaourt à boire (acheté en grand format le yaourt, et réutilisable la gourde, merci... (stop la pub), et un biscuit (home-made le biscuit). Mais, mauvaise mère es-tu me suis-je dit, je n'ai jamais pensé à lui glisser un truc à boire dans sa pochette à goûter (home-made aussi la pochette à goûter, et je la vends par ici : https://www.alittlemarket.com/ecole-et-loisirs/fr_pochette_a_gouter_en_tissu_personnalisable_-19094871.html, un peu de pub perso, ça change un peu...

Pourtant pas à fond écolo-bio, je me suis illico fait la réflexion que je n'avais pas très envie pour autant de faire boire à MademoiselleMinuscule une de ces briques de jus de fruits tous les jours. D'abord, ça coûte la peau du ... ces machins là. Ensuite, c'est du sucre en brique ces machins là. Et enfin, ça fait quand même du déchet en veux-tu en voilà.... Aussitôt pensé, aussitôt cherché, je demande à Sir Google de me trouver "gourde anti-fuite". Et à force de recherches, je suis tombée sur exactement ce que je cherchais, LA brique à jus REUTILISABLE ! Elle existe! Comme les gourdes pour les compotes! 

 - Petite aparté. J'aurais pu trouver, allez vous me dire, une banale gourde. MAIS, MademoiselleMinuscule est une enfant, et comme tous les enfants, elle a envie de faire comme les autres (je me suis fait faire la leçon par la dame du SMA quand un jour j'avais mis un pot de compote et une cuillère pour le goûter). Fin de l'aparté. - 

La merveille s'appelle Drink in the box, Bois dans la boîte pour les plus franco-francophones, et elle a apparemment toutes les qualités. Elle est stable, puisqu'en forme de brique jetable, de contenance similaire à ses jumelles en carton (0.24l, mais on la trouve aussi en plus grande), étanche quand son couvercle est fermé, et passe au lave-vaisselle (toutes les parties sont amovibles pour permettre un nettoyage optimal). En plastique sans BPA, BPS, ni phtalates, elle est inodore. Livrée avec une paille de rechange en cas de perte, on peut aussi acheter des kits de pailles supplémentaires. Jolie pour ne rien gâcher, elle est transparente pour exhiber les vrais fruits qu'on peut mettre dedans avec de l'eau, et déclinée en 4 couleurs -bleue, orange, rose, verte- pour que chacun y trouve son compte. Solide, la marque s'illustre même du'une photo montrant un enfant debout sur sa Drink in the box...une vraie promesse...

Elle a donc toutes les qualités, ou presque... Le prix, relativement élevé je trouve, de 12€ en moyenne, mais finalement vite rentabilisé si on y réfléchit bien. Et la disponibilité, car en bons retardataires, que nous français, sommes, elle n'est pas encore commercialisée dans nos contrées... Il faudra passer par le Canada, les Etats-Unis, ou l'Allemagne pour se la procurer, et donc s'acquitter de frais de port salés. La facture la plus intéressante, je l'ai trouvée sur le site allemand de la marque : https://drinkinthebox.de/fr-fr/, même si on arrive tout de même à la modique somme de 21.85€...  11.95€ pour la petite boîte, et 9.90€ de frais de port. Ca fait un peu mal aux fesses de se dire qu'on paye quasiment aussi cher pour l'envoi que pour l'objet, mais si les promesses sont effectivement tenues, le jus en vaut la chandelle, ahah...:)

Non négligeable et à tester si la boîte à jus est vraiment si parfaite, le site propose d'autres produits innovants et malins pour compléter la panoplie Lunchbox de mon tiroir. Avis à venir après réception et usage !

Avec notre Minuscule, les gardes n'ont pas toujours été faciles... Il y a d'abord ce foutu régime d'intermittent, sous lequel travaille mon cher et tendre, ce métier aux horaires décalés et/ou de grandes amplitudes, qui fait que j'ai du malgré moi prendre l'habitude de vivre en mère célibataire.Et qui fait surtout ressembler la recherche du mode de garde à un parcours du combattant bien boueux et semé d'embûches. Koh-Lanta, nous voilà.

Quand je travaillais à mi-temps, nous avons "choisi" la crèche, ou plutôt, on se l'est imposée par dépit, parce que trouver une nounou pour quelques heures par-ci par-là -il nous fallait quelqu'un pour garder MademoiselleMinuscule uniquement quand Papa ET Maman travaillait- nous semblait, plein de bon sens que nous sommes, impossible. Ca l'était.

MademoiselleMinuscule avait alors 17 mois. L'adaptation s'est bien passée, fort bien même, mais quand il a fallu l'y laisser pour de vrai, puis partir au travail, ça a été beaucoup moins bien. De crises de larmes en accrochage à la jambe de Maman, de regards tristes en "j'veux pas y aller"... Le simple fait d'évoquer la crèche ou de passer devant ledit bâtiment suffisait à provoquer angoisse et pleurs chez MademoiselleMinuscule. Un crève-coeur. Des journées pourries à se dire que son enfant n'est pas bien, et qu'on n'est même pas là pour le consoler. Des soirées angoissantes à l'idée du lendemain matin. Des matins infernaux à se dire que ça va encore mal se passer...

Alors quand j'ai repris le travail pour de bon, à temps plein, on a choisi de chercher THE nounou, celle qui comprendrait comment fonctionne notre vie, et surtout celle qui serait la Mary Poppins avec qui MademoiselleMinuscule oublierait les mauvais moments passés dans cette crèche qu'elle n'aimait pas. On l'a trouvée. Géniale. Attentive. Gentille. Parfaite. On a su tout ça dès qu'elle nous a ouvert la porte. Et MademoiselleMinuscule l'aimait beaucoup cette nounou. Pourtant, c'était toujours un peu compliqué de laisser MademoiselleMinuscule. Les pleurs étaient moins forts, l'accrochage aux jambes moins insistant, les "j'veux pas y aller" moins convaincus, mais l'envie et le plaisir d'aller chez la nounou pas effarants pour autant. 

Alors, quand l'heure de la première rentrée a commencé à se rapprocher, on avait beau se dire qu'il fallait qu'on lui en parle et qu'on la rassure, et le faire, on avait ma foi un peu peur que les cauchemars et les mauvais rêves de la crèches et de la nounou ne refassent surface... C'est pourtant MademoiselleMinuscule qui nous rassurait, en parlant sans cesse de l'école, et en clamant haut et fort à quel point elle avait hâte d'y aller. 

Et finalement, on ne pouvait pas rêver meilleure rentrée... Sourires, Joie et Fierté avaient grimpé dans le petit sac à dos de notre écolière toute neuve... Et ça dure... Elle est ravie d'aller à l'école, le dit et le répète à qui veut bien l'entendre. Elle adore l'école. Elle est triste de ne pas encore avoir appris à lire et écrire. Elle a soif d'apprendre. Elle s'y fait des amis. Elle savoure ses récréations. Mange de temps en temps à la cantine avec délectation. Se lève avec plaisir le matin. Plus une larme. Plus de "j'veux pas y aller". 

MademoiselleMinuscule n'est pas insociable, ou allergique à tout ceux qui ne sont pas Papa ou Maman, elle avait juste besoin d'aller à l'école...