Publié le 27 Novembre 2013

Etre femme d'intermittent, c'est un statut particulier, qui souvent varie....et implique quelques commandements....:

-Le mot Organisation tu oublieras...

Etre femme d'intermittent, c'est oublier DEFINITIVEMENT d'essayer d'avoir la moindre organisation dans la vie quotidienne. Exemple : Chéri a fait ses calculs et il est absolument convaincu de rentrer à 20h. Tu te dis, femme d'intermittent, que tu vas lui préparer une soirée en amoureux et l'attendre, toute pomponnée, verre de vin à la main. Loupé. Il rentre à 18h et tu es sous la douche. Rasoir à la main, masque d'argile sur la tronche.

-100% adaptable tu seras.

Qu'on se le dise, la flexibilité maximum est la plus grande qualité de la Femme d'intermittent. Parce qu'on ne sait JAMAIS comment va se dérouler la journée. Une journée "prévue" (oublier ce mot) avec Chéri peut se transformer en journée toute seule parce qu'à 6h du matin, le travail peut téléphoner (si, ça téléphone le travail). D'ailleurs, la Femme d'intermittent comprend très bien la Femme de pompier. Attention! Ces appels sont dits maudits quand ils retentissent le dimanche matin ou en plein voyage de noces (l'intermittent n'a pas de fuseaux horaires).

-Etre dans l'ignorance tu accepteras.

"Demain, je pars à 6h". "Et tu rentres à quelle heure? Je t'attends pour manger?". "Je ne sais pas." "Ah ben oui. Suis-je bête."

-Ne rien prévoir tu apprendras.

Ou comment copier Chéri et répondre la mort dans l'âme à ton amie qui se marie dans 1 an et qui te demande si tu seras là : "Je sais pas". Dans le doute, la Femme d'intermittent a un agenda booké pour les 3 prochaines années.

-Le stress communicatif permanent tu supporteras.

Car l'intermittent se demande tous les jours s'il va remplir le contrat des 507h à travailler en 10 mois pour décrocher LE sésame qui lui garantit un salaire correct et le dédommage des heures effectuées bien au-delà des 507 : le STATUT. Aussi, quand l'intermittent n'a pas de travail, il stress; et quand il en a, il stress aussi, usé par la fatigue des journées de 20h. Donc, Femme d'intermittent, prends un abonnement au cours de yoga le plus proche.

-En colère tu seras.

De voir ton amoureux faire des journées de 16h en moyenne pour n'être payé et n'en déclarer que 8... Et de voir le statut pour lequel il bosse si durement le malmener et être constamment menacer d'extinction.

-Prévoir tu ne songeras même pas.

Que ce soit des vacances, un apéro avec des amis ( à moins d'avoir la chance d'avoir des amis très compréhensifs -ou intermittents-), une liste de repas pour la semaine, une visite dans la famille, une date d'écho à laquelle il est sur que futur papa sera là, une virée shopping, accoucher en présence de futur papa, profiter d'un jour de beau temps, faire les courses ensemble le mardi parce que les points chez Onytrouvetout sont doublées. Rien en fait.

-Beaucoup de disputes au début tu supporteras. Car il en faut du temps pour accepter de ne jamais avoir une vie "normale". Cap d'autant plus difficile à passer quand les gens autour ne comprennent pas et se plaignent de "quitter à 17h30 et du coup de ne pas beaucoup voir Jules ou Julie le soir". Toi, tu ne l'as pas vu depuis 3 semaines Jules. Si si, on vit encore ensemble.

-Apprendre à vivre avec tu devras. Avec le fait qu'il risque fort de ne pas voir les premiers pas de votre fille. Avec celui aussi de passer le premier Noël et/ou Nouvel an de votre rejeton sans Papa. Avec la colère qui ne descend pas d'avoir entendu ta belle-mère te dire que ce n'est pas grave si tu accouches seule, sans son fils futur père.

-Plus intelligente tu deviendras. Parce qu'il faut les faire fonctionner, les p'tites cellules grises, pour comprendre le fonctionnement dudit "STATUT". "Pourriez-vous faire plus compliqué s'il vous plaît? Je trouve trop simple le principe du coefficient variable applicable par multiplication au nombre d'heures déclarables depuis la déclaration officielle de dernier statut après période obligatoire de carence intermédiaire et duquel résulte le taux de dédommagement."

-En tous cas, la routine ton couple ne tuera pas, et point de spontanéité tu perdras...

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Publié dans #Humeurs

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Publié le 17 Novembre 2013

Ma "Boba"...

Avant qu'un couple-ami n'ait un enfant et ne nous fasse découvrir l'écharpe de portage, nous qui n'étions pas du tout au fait des choses relatives à un bébé n'avions jamais entendu parler de ce bout de tissu de plus ou moins 5 mètres de long. Evidemment, on avait bien vu des mamas africaines portant leur précieux marmot dans un joli boubou, mais on ne s'était jamais dit qu'on pouvait le faire aussi, car pour nous occidentaux pas très curieux, il y a l'inévitable et systématique poussette.

Alors deux ans et des poussières plus tard, quand on nous a demandé à l'approche de la naissance de notre fille ce dont on avait besoin, on a répondu du tac au tac "une écharpe de portage!". C'était pour nous aussi nécessaire que les biberons, turbulettes, table à langer, poussette, et bodys taille minipouss.

Après les "hein, c'est quoi?", les "mais ça sert à quoi", les "tu es sûre que c'est utile?", "c'est pas dangereux pour le bébé? Il va pas tomber?", ou encore les "tu vas réussir à la mettre?", on nous à finalement demandé de LA choisir. Une courte promenade sur le net nous a décidé sur la "Boba Wrap". Pourquoi, on en savait trop rien à ce moment-là, disons qu'elle nous semblait "bien". Maintenant, on le sait!

Je n'en ai pas testé d'autre, donc je ne vais parler que de celle-là.

Pour répondre aux questions de ceux qui voulaient nous l'offrir :

-c'est un looooong morceau de tissu (la mienne mesure 5 mètres) en coton et spandex (matière élastique) que l'on noue de différentes façons autour de soi et dans laquelle on glisse bébé, comme dans un cocon. Il peut être porté sur le ventre, dans le dos, ou sur la hanche.

-ça sert à porter son bébé! Mais surtout, ça sert tout le temps. En balade quand on ne veut pas prendre la poussette, pour la sieste de bébé, pour pouvoir faire des choses même quand bébé a besoin d'être porté, pour allaiter discrètement, pour réchauffer un bébé qui a froid, pour faire du peau à peau, pour prendre les transports en commun qui ne sont pas souvent prêts à recevoir une poussette, pour rassurer bébé quand vous devez prendre l'avion et qu'il est stressé par l'aéroport, pour le garder contre vous dans l'avion malgré la sur-ceinture pour l'attacher (situation testée), pour que votre bébé soit en sécurité contre vous dès qu'il (ou vous) en ressent le besoin.... Et j'en passe.

-on peut s'interroger sur beaucoup de choses, mais pas sur son utilité. Vous avez déjà essayer de passer l'aspirateur en poussant en même temps la poussette parce que bébé tient absolument à rester près de vous?

-non, ce n'est pas dangereux, contrairement aux portes-bébés "classiques" de nos mères qui abîment les dos des bébés et des parents. Le bébé est très bien maintenu et solidement tenu contre la personne qui le porte. Non, le bébé ne peut pas tomber. Non, il ne va pas non plus étouffer.

-oui, je réussis à la mettre car d'abord, je sais me servir de mes mains. Il suffit que l'on se fasse montrer le noeud de base ou que l'on regarde des tutoriaux sur internet pour que cela devienne vite un automatisme. Une fois le noeud de base apprivoisé, les autres deviennent logiques.

Il existe des dizaines d'écharpes différentes, on a choisi la Boba Wrap et on en est ravis. Elle est solide, facile d'utilisation, et ne se déforme pas malgré les nombreux lavages, et les utilisations à répétition. Elle est suffisamment légère pour que bébé n'ait pas trop chaud dedans l'été, et suffisamment enveloppante pour qu'il y soit à l'aise l'hiver.

Last but not least, Bébé l'a adoptée et sourit dès qu'elle nous voit la dégainer....soit plusieurs fois par jour, et ça, c'est très, très révélateur de bon choix....

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