Avec ou sans péridurale, telle est la question....

Et attention à votre réponse. Parce qu'on risquerait de vous tomber dessus sans ménagement. A l'heure du retour au tout naturel-tout bio-tout écolo, il semble que l'on fasse aussi une envolée vers le "tu as le choix mais non en fait, pas vraiment". Ou bien gare à toi. C'est limite si on n'est pas puni dès qu'on prononce le mot. Péridurale.

Il y a quelques années, on la bénissait. On entendait de tous les cotés qu'il ne faut pas s'en priver, qu'il faut vivre avec son temps, qu'accoucher sans c'est un peu aimer se faire du mal. Aujourd'hui, en plein hyppie power version 2014, on vous jette presque des cailloux si vous avez le malheur de dire "oui, j'ai choisi d'accoucher sous péridurale". On vous dit que ce n'est pas bien, qu'il ne faut pas avoir peur d'accoucher "naturellement", que si on a fait ce choix facile, c'est qu'on ne sait pas qu'on peut faire sans, qu'on n'est pas bien informée... oh Oh OH !!!! Oui, on peut faire ce choix en toute connaissance de cause ! Et oui, un accouchement sous péridurale reste NATUREL!! Ma Minuscule est sorti de la même façon que ses camarades nés sans péridurale ! Si je pousse aujourd'hui ce coup de gueule, c'est parce que j'ai été agacée et blessée par beaucoup de remarques tout au long de ma grossesse. Et choquée par les actions et propos de certaines femmes, associations, qui prônent en fait le non-choix. Par d'autres qui se disent et vous disent que si vous accouchez sous péridurale, c'est parce que vous êtes plus bêtes qu'elles mal informée. Par d'autres encore qui partent du principe que l'on est "moins mère" si l'on n'a pas accouché dans la douleur ; que l'on est moins forte, courageuse et méritante si l'on a été assez lâche pour mettre notre enfant au monde sans souffrir un peu plus en douceur.

J'ai entendu ces propos. De mes 2 oreilles. De gens proches. J'en ai eu assez de devoir me justifier sur mon choix, de répondre à la question "Pourquoi ?".

Pourquoi ? Parce que je l'ai choisi. Parce que j'ai choisi de vivre mon accouchement comme ça. Pas parce qu'on me l'a imposé. Pas non plus parce que je suis mal informée. Parce que. Parce que je suis une femme en 2014 et que des choix s'offrent à moi. Et oui, je vous assure, j'ai senti mon accouchement, et j'ai eu pleinement conscience de la naissance de mon bébé. Oui c'est moi qui l'ai mise au monde, oui je l'ai sentie descendre dans mon bassin, sortir de moi. Tout pareil que toi, la ptite dame un peu hautaine qui te crois supérieurement intelligente, forte, et informée parce que tu as choisi d'accoucher sans péridurale. J'ai choisi de prendre l'option qui me permettait de vivre cette belle expérience un peu plus dans la douceur, avec un peu moins de douleur. Tu as choisi, comme moi, sauf que tu as fait l'autre choix.

Des amies à moi sont enceintes en ce moment. Ou essaient de l'être. Elles ont déjà choisi de mettre leur petit au monde avec l'aide de cette péridurale. Et elles l'avouent à demi-mot. De peur des remarques. C'est triste.

Alors Ptite Dame, que ça te plaise ou non, si un jour un deuxième minuscule pointe le bout de son nez, je ferai tout, TOUT, pareil...

Depuis qu'on m'a offert une machine à pain, j'y suis addict. Pour les pains bien sûr. Pour l'odeur de pain chaud qu'elle laisse dans la maison pendant des heures. Et pour les brioches. et le plaisir que nous offre leur fabrication maison de pouvoir les déguster encore chaudes...

Après avoir testé plusieurs recettes toujours bonnes mais parfois un peu sèche ou compacte, j'ai mis la main sur LA recette. Une brioche légère comme le vent, aérée, au bon goût de beurre et de fleur d'oranger...

Pour une brioche de 750 g :

- 240 ml de lait demi-écrémé

- 3 jaunes d'oeufs

- 1 cuillère à café de sel

- 40 g de sucre en poudre

- 1 cuillère à café d'arôme de fleur d'oranger

- 70 g de beurre en morceaux

- 400 g de farine T 45

- 1,5 cuillère à café de levure de boulanger déshydratée

On place tous les ingrédients les uns après les autres dans la cuve de la machine à pain, dans l'ordre de la liste ci-dessus. On séléctionne le programme Sucré. Et on attend que le temps accomplisse sa tâche...

La prochaine fois que je sors ma machine, c'est pour tester un pain aux 3 chocolats...

Recette tirée du livre Machine à pain - pain traditionnels et viennoiseries, 100 recettes ; éditions France Loisirs.

Il arrive un moment où Bébé en a un peu ras le bol et la cuillère des soupes de légumes systématiques du soir. Alors quand il fait chaud, le gaspacho c'est magique, mais quand il fait froid, la soupe au lait plein de réconfort fait des miracles...

Pour une portion :

-1 cuillère à soupe de farine

-200 ml de lait infantile

-1 pincée de noix de muscade

-10 g de gruyère râpé

-1 petit morceau d'oignon émincé très très finement

-1 noisette de beurre

Dans une casserole, faire revenir l'oignon avec le beurre. Ajouter la farine en remuant régulièrement avec une cuillère en bois. Laisser cuire 2 minutes puis ajouter le lait et le gruyère râpé. A feu moyen, mélanger au fouet jusqu'à ce que la préparation épaississe, et laisser cuire 1 minutes après la prise de l'ébullition.

à partir de 10 mois...

Recette tirée du livre 400 recettes pour bébé, de Caroline Bach, éditions First.

A 6 mois, notre Minuscule a eu une première période de mauvaises nuits. Réveils multiples, grosses larmes, et rendormissement quasi impossible hors de mes bras. On s'est dit que les fautives étaient ses petites dents, avant de réaliser qu'elle ne s'en plaignait jamais la journée. On a pensé aux fameuses terreurs nocturnes, avant d'apprendre qu'elle était trop petite pour en être la victime. Alors on a expliqué le problème par de simples cauchemars. Un peu de stress probablement du à sa prise de conscience du monde, et au milliard de choses qu'elle découvrait chaque jour, et qui revenait la perturber une fois allongée dans son petit lit, dans le noir. Fatigués et dépités de voir notre petit ange si peu apaisée et triste à l'heure du coucher, on a fini par se résoudre à en parler à notre médecin. Qui nous a prescrit notre premier tube de petites billes. De l'homéopathie. De la Passiflora composée. Qui a permis à Minuscule de dormir sereinement. Qui a sauvé nos nuits... Pour de longs et beaux mois...

Aujourd'hui, notre Minuscule a 15 mois. Cet été, nous sommes partis en vacances. Ce n'étaient pas ses premières. Pourtant, cette fois, elle n'a pas apprécié le dépaysement que lui offrait sa nouvelle chambre provisoire. Et s'est réveillée en hurlant au milieu de sa première nuit. On a ressorti le tube de Passiflora qu'on a toujours sur nous. 15 nuits plus tard, malgré notre retour à la maison, le sommeil continu n'est toujours pas revenu... Passiflora ne fonctionne pas cette fois. On repense terreurs nocturnes. Au terme de nombreuses recherches, on conclue que les réveils de notre bébé ne correspondent pas aux fameuses. Nouveaux cauchemars. Alors on a fouillé pour trouver des solutions douces pour améliorer le sommeil de notre Bébé :

- l'eau de fleur d'oranger (à ne pas confondre avec l'arôme utilisé en pâtisserie). Après de longues recherches en pharmacie et supermarchés, on a fini par en trouver en parapharmacie, 4.50€ la bouteille de 200ml. Au rythme de quelques gouttes dans son biberon d'eau, elle dure la bouteille.

- un sirop homéopathique appelé "Quiétude" conseillé par mon pharmacien. Une cuillère à café avant le coucher.

- l'huile essentielle d'orange douce (pour notre part, on se fournit en huiles essentielles chez Aroma-Zone), à diluer dans 5ml d'un alcool blanc (on a utilisé du rhum, promis, on ne le sent pas) et 100ml d'eau. On vaporise cette brume dans la chambre de notre Minuscule 1 heure avant le coucher.

Avec tout ça et un gros-calin-plus-gros-que-d'habitude avant de la mettre au lit, notre marmotte est redevenue marmotte au bout de 2 jours de "traitement". Et nous, on est de bien meilleure humeur au réveil...